En 2019 un nouveau programme : « Jardins impressionnistes »

Le programme « Préludes à la Félicité  » va bientôt se terminer avec un dernier concert le 28 octobre au Cercle culturel de Wavre (B).

Puis nous nous retrouverons en 2019 pour un nouveau programme .
Trois œuvres magnifiques guideront vos pas au travers de jardins impressionnistes

Claude Debussy

  • Danse sacrée et danse profane (pour harpe et quatuor à cordes)
  • Prélude à l’après-midi d’un faune

Maurice Ravel

  • Ma mère l’Oye

Les versions pour ensemble de chambre (quintette à cordes, quintette à vent et harpe) proposées par l’Heure de Musique ont été accomplies par des musiciens avertis, respectueux des intimes intentions des compositeurs. Elles réalisent avec des moyens légèrement différents les timbres et les couleurs propres à chaque œuvre.


Danse sacrée et danse profane de Debussy (1862-1918)
pour harpe et quatuor à cordes

Ces danses furent composées en avril-mai 1904, juste après la création de l’opéra Pelléas et Mélisande. Elles ont pour origine une commande de la firme Pleyel, dont le directeur Gustave Lyon (à qui l’œuvre est dédiée) avait breveté une harpe chromatique.

Soliste : Alyssia Hondekijn

 

 

 

 

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Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy (1862-1918)

(arrangement de Takenori Nemoto)

Crédit photo : Par dalbera from Paris, France

En 1876, Mallarmé écrit son églogue, L’Après-midi d’un faune. Inspiré de cette haute poésie, Claude Debussy compose une dizaine de minutes d’une musique chatoyante, colorée, bouleversante de lyrisme, confondante de langueur et de sensualité. Debussy écrit dans le programme : « La musique de ce Prélude est une illustration très libre du beau poème de Stéphane Mallarmé. Elle ne prétend nullement à une synthèse de celui-ci. Ce sont plutôt les décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves du faune, dans la chaleur de cet après-midi. Puis, las de poursuivre la fuite peureuse des nymphes et des naïades, il se laisse aller au sommeil enivrant, rempli de songes enfin réalisés dans l’universelle nature».

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Ma Mère l’Oye de Maurice Ravel (1875 – 1937)
  • Pavane de la Belle au bois dormant (Lent – allegro – mouvement de valse modéré)
  • Petit Poucet (Très modéré)
  • Laideronette, Impératrice des Pagodes  (Mouvement de marche – allegro – très modéré)
  • Les Entretiens de la Belle et de la Bête  (Mouvement de valse modéré)
  • Le Jardin féerique (Lent et grave)

Il était une fois un roi et une reine qui étaient si fâchés de n’avoir point d’enfant… Ravel, qui adorait les enfants, évoque ce célèbre conte dans la Pavane de la Belle au bois dormant, qui fait partie de la suite appelée Ma Mère L’Oye, composée en 1908 pour les enfants de ses amis Godebski, Jean et Mimie, âgés de 6 et 10 ans. Après avoir évoqué le sommeil éternel de la Belle au bois dormant, Ravel décrit dans la pièce suivante l’angoisse du Petit Poucet perdu dans la forêt par une mélodie au cheminement sinueux. Laideronnette, Impératrice des Pagodes, Les Entretiens de la Belle et de la Bête et Le Jardin féerique viendront compléter ce retour en enfance. Que ce soit dans sa version pour quatre mains ou pour orchestre, la suite ne cesse d’être jouée par les plus grands artistes.

Les musiciens de « L’heure de Musique » en proposent une version pour onze instruments réalisée par Wolfgang Renz tout en délicatesse et raffinement.

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